Le Seiki

Le Seiki a été développé par Kishi Akinobu Sensei, lui-même d’abord diplômé en shiatsu au Japon. Sa méthode Seiki est basée sur d’anciennes traditions dont la religion shintô. Le Shintoïsme est religion unique et originale du Japon, une sorte de voie des dieux ou des esprits.

Les représentants du seiki le définissent parfois par un « travail corporel minimaliste » car il s’efforce de faire l’effort minimal avec un esprit vide que l’on nomme en japonais Mushin, sans attente, ni objectif, mais avec la confiance de l’Ordre du Droit Naturel.

L’idée de base vient de concept chinois bien connu dans les pratiques corporelles taoïstes : « Wei Wu Wei ». Ces principes sont celle du Agir et du Non Agir. L’idée est de faire sans faire… Plus concrètement, c’est le fait d’agir sans effort, naturellement et spontanément, et de s’appuyer davantage sur l’intuition que sur la théorie ou sur les constructions mentales.

Comme l’a toutefois souligné Kishi Sensei : « Ne pas faire ne veut pas dire ne rien faire ».

La pratique du Seiki

En résumé, on ne sait pas qui traite qui.

Alors que dans certains courants de Shiatsu, beaucoup de gens sont occupés, voire désireux d’étudier la médecine chinoise en profondeur et de rendre les choses de plus en plus compliquées et sophistiquées, Seiki s’efforce de simplifier les choses et d’aller au fond des choses.

Seiki ne traite pas les symptômes ni la maladie mais traite une personne.

On pourrait comparer Seiki à la pratique de l’homéopathie classique, où l’on ne traite pas une maladie mais un être humain.

Comme me l’ont appris mes professeurs japonais, et qui est confirmé par la science : les mêmes symptômes peuvent avoir une autre cause et différentes maladies peuvent être produites par les mêmes causes.

Première remarque : chaque condition est très complexe et chaque personne est totalement différente, mais le traitement devrait être le plus simple et efficace.

Seconde remarque : bien que l’on puisse appeler cela un traitement, Kishi a préféré parler d’échange, affirmant que pendant une échange de Seiki, il n’est pas toujours sûr de savoir qui traite qui.

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